Le coaching d’ados
Que faire face un adolescent qui entre dans une contestation permanente de ses parents ? Comment traiter son refus des contraintes de la vie scolaire, notamment en année d’examen ? Peut-on l’aider à retrouver davantage de discernement et de stabilité? Et par quelles voies peut-on amener un autre enfant plus effacé, à reprendre confiance en lui et à s’affirmer ?
Ces situations différentes ont pour caractéristique commune de plonger fréquemment les parents dans l’inquiétude, la culpabilité et le désarroi.
Impliqués trop directement, ils mesurent leur impuissance à trouver les mots et les formes d’aide qui conviendraient pour surmonter ces tensions.
Face au rebelle, ils passent souvent trop vite de l’affirmation de principes non négociables à un discours soudain bien plus laxiste, sans trouver le bon réglage. Au risque de désorienter davantage le jeune.
Et surtout ils sont tenaillés par la crainte d’une dérive encore plus dangereuse pour leur enfant.
Pourtant depuis que les sociétés humaines existent, il y a eu constamment des adolescents en crise, plus ou moins mal dans leur peau, avant de reprendre pied quelques années plus tard.
La nouveauté de notre époque c’est la conjugaison de deux facteurs qui rendent fréquents et durables les conflits parents/ados :
- D’abord la course sans répit aux résultats et succès scolaires. Imposée à tous, elle s’accompagne d’injonctions répétées : ne pas perdre une année, intégrer une bonne classe, avoir une bonne situation, ne pas gâcher sa vie… . Or l’évolution psychique d’un ado ne peut pas être toujours synchrone avec celle du système dans lequel il vit. Tantôt il est en avance, tantôt en retard. Il lui manque surtout du temps pour reprendre son souffle, un droit à l’erreur, une vraie tolérance à quelques digressions dans son parcours vers la maturité.
- Ensuite, le climat anxiogène régnant dans la société française. Les adultes projettent sur leurs proches, souvent inconsciemment, leurs angoisses face aux mutations du monde. Et ils les verbalisent en évoquant une vie future bien incertaine pour leurs enfants. Juste au moment où ces derniers sont déjà fragilisés par leur passage entre deux rives, celle de l’enfance et celle de la vie adulte. En pleine quête identitaire, mal à l’aise dans un nouveau corps érotisé, ils reçoivent nombre de messages négatifs.
Faut-il s’étonner, dans ce contexte, de l’immense état de stress de nos ados au moment des examens et notamment du bac, présenté, depuis leur enfance, comme un sésame absolu ?
Pour lever ces obstacles, pour dénouer ces situations complexes, les parents en conflit ne sont pas toujours les mieux placés.
Trop d’émotions négatives ou positives, trop d’enjeux affectifs, trop d’images idéalisées de soi, trop de souvenirs ligotent les protagonistes.
Il faut davantage de distance, de neutralité et d’empathie sereine pour construire la relation d’aide dont un ado perturbé peut avoir besoin.
C’est fondamentalement la raison d’être d’un coach pour ado : tendre une oreille bienveillante pour installer une relation de confiance, puis travailler ensemble sur la gestion de ses émotions, le retour de l’estime de soi, la clarification de son projet de vie, les meilleures trajectoires pour s’épanouir. Et, avantage collatéral significatif, pour le rétablissement d’une harmonie familiale souhaitée par tous